Un niveau de bruit dans les oreilles élevé représente un risque pour la santé, provoquant une fatigue auditive et une mauvaise audition. Voici une liste des pathologies générées par les nuisances sonores.
Les troubles au niveau de l’audition
La fatigue auditive. Les symptômes de cette pathologie se traduisent par la diminution éphémère de l’audition. Elle survient généralement à la sortie d’un concert ou suite à une exposition plus ou moins prolongée à un bruit d’intensité élevée. Pour récupérer une bonne audition, il est conseillé de s’isoler dans un lieu calme.
L’hypoacousie. Ce trouble survient à cause d’une fatigue auditive répétitive ou d’une exposition de l’audition à un niveau sonore supérieur à 130dB. Il entraîne la surdité accentuée, voire la perte de l’audition.
L’hyperacousie. Pour les personnes atteintes d’hyperacousie, certains bruits dans les oreilles deviennent insupportables. En effet, l’oreille interne augmente le niveau sonore. L’irrigation impudente de l’oreille, l’autisme et bien d’autres facteurs peuvent causer ce trouble.
Les acouphènes. Cette pathologie se traduit par des bourdonnements qui surgissent soudainement, sans aucune source de bruit à proximité. Les ouvriers, les soldats et les musiciens en sont les principales victimes, car leurs oreilles sont régulièrement exposées à un bruit excessif. Ces personnes ont de fortes chances de souffrir d’une perte de l’audition.
Les impacts sur la santé du corps
Les bruits excessifs détériorent l’état de santé, à commencer par le cerveau. Il ne fonctionne plus normalement : ses capacités de réflexion et de concentration sont réduites. Les nuisances sonores sont traduites par le cerveau comme étant une agression. Le système endocrinien est perturbé, ce qui provoque une forte sécrétion d’hormones (cortisol et adrénaline). Le corps peut être enclin à une augmentation temporaire de la pression artérielle ou du rythme cardiaque. Au fur et à mesure, ces derniers favorisent l’hypertension ou engendrent un infarctus du myocarde.